Lundi 13 juin, à New York, sur la scène du Cipriani Wall Street de Manhattan, le « World’s 50 Best Restaurants » qui note les 50 meilleurs restaurants du Monde a couronné le chef italien Massimo Bottura. Le chef de l’Osteria Francescana à Modène passe ainsi de la deuxième à la première place. Le classement fait toutefois polémique sur de nombreux points, notamment l’attribution mérité ou non des places.
Massimo Bottura - Photo Bruno Cordioli - (CC BY 2.0)
Le restaurant de Massimo Bottura, l’Osteria Francescana, a ouvert ses portes en mars 1995 dans la cité médiévale de Modène avec pour concept de mêler la cuisine traditionnelle avec l’art contemporain et le design. Il a obtenu sa troisième étoile au Michelin en 2011. Récemment, Netflix, pour sa série documentaire originale Chef's Table a fait du portrait du chef, l'épisode d'ouverture de la saison 1.
Le chef Massimo Bottura a donc succédé au restaurant Espagnol El celler de Can Roca, en devenant premier au classement du meilleur restaurant des « World’s 50 Best Restaurants ». Le chef italien est connu pour : « Ses créations très personnelles et ambitieuses qui honorent autant le patrimoine de son pays que sa modernité » justifie les responsables du classement. Dans ses créations, on peut retrouver le fameux Parmigiano Reggiano, très répandu dans la région de Modène et que l'on trouve dans ses plats revisités tels que « les tagliatelles au ragoût haché à la main et son risotto cuit dans du jus de veau».
Il demeure quand même des petites polémiques dans le classement qui viennent contester la première place du chef italien.
Le peu de Français dans le classement au nombre de 3 seulement fait grincer des dents. Le Mirazur à Menton se classe 6e, L’Arpège d’Alain Passard (Paris) est 19e, le chef à quand même reçu le "Lifetime Achievement" qui récompense l'ensemble de sa carrière et Le Septime (Paris) se classe 50e. Mais le classement se veut mondial et la trop forte concentration de restaurants de grande qualité sur une même zone qui est la France, ne tourne pas à l’avantage des restaurateurs français. En bon diplomate l’organisation décerne les prix secondaires aux chefs français.
Autre point qui dérange certains, c’est le côté "business" du classement avec d’innombrables sponsors. Ce ne serait donc plus l’assiette que l’on note, mais les partenaires communs que l’on a et que l’on pourrait avoir. Le journaliste Vincent Pousson "reporter et amoureux de la cuisine naturelle" remarque sur son blog que Tickets, classé à la 29e place, et qu'il qualifie de "plus mauvais restaurant de Barcelone" est sponsorisé par des brasseurs et alcooliers industriels comme, bizarrement, le « World’s 50 Best Restaurants ».
Dernier point de discorde, c’est la représentation quasi inexistante des femmes, seule une pour 50, l'Espagnole Elena Arzak, malgré un classement dédié aux femmes.
Toutefois, le classement est de plus en plus légitimé par les chefs du monde notamment ceux présents dans celui-ci, sur les 50 restaurants représentés, 47 étaient présents hier à New York. Ces petites polémiques n’enlèvent rien au génie créatif de Massimo Bottura, elles remettent juste en cause les modalités de notation des restaurants.
Via : L'Express, Atabula & Idées liquides et solides
Le chef Massimo Bottura a donc succédé au restaurant Espagnol El celler de Can Roca, en devenant premier au classement du meilleur restaurant des « World’s 50 Best Restaurants ». Le chef italien est connu pour : « Ses créations très personnelles et ambitieuses qui honorent autant le patrimoine de son pays que sa modernité » justifie les responsables du classement. Dans ses créations, on peut retrouver le fameux Parmigiano Reggiano, très répandu dans la région de Modène et que l'on trouve dans ses plats revisités tels que « les tagliatelles au ragoût haché à la main et son risotto cuit dans du jus de veau».
Il demeure quand même des petites polémiques dans le classement qui viennent contester la première place du chef italien.
Le peu de Français dans le classement au nombre de 3 seulement fait grincer des dents. Le Mirazur à Menton se classe 6e, L’Arpège d’Alain Passard (Paris) est 19e, le chef à quand même reçu le "Lifetime Achievement" qui récompense l'ensemble de sa carrière et Le Septime (Paris) se classe 50e. Mais le classement se veut mondial et la trop forte concentration de restaurants de grande qualité sur une même zone qui est la France, ne tourne pas à l’avantage des restaurateurs français. En bon diplomate l’organisation décerne les prix secondaires aux chefs français.
Autre point qui dérange certains, c’est le côté "business" du classement avec d’innombrables sponsors. Ce ne serait donc plus l’assiette que l’on note, mais les partenaires communs que l’on a et que l’on pourrait avoir. Le journaliste Vincent Pousson "reporter et amoureux de la cuisine naturelle" remarque sur son blog que Tickets, classé à la 29e place, et qu'il qualifie de "plus mauvais restaurant de Barcelone" est sponsorisé par des brasseurs et alcooliers industriels comme, bizarrement, le « World’s 50 Best Restaurants ».
Dernier point de discorde, c’est la représentation quasi inexistante des femmes, seule une pour 50, l'Espagnole Elena Arzak, malgré un classement dédié aux femmes.
Toutefois, le classement est de plus en plus légitimé par les chefs du monde notamment ceux présents dans celui-ci, sur les 50 restaurants représentés, 47 étaient présents hier à New York. Ces petites polémiques n’enlèvent rien au génie créatif de Massimo Bottura, elles remettent juste en cause les modalités de notation des restaurants.
Via : L'Express, Atabula & Idées liquides et solides
Mots-clés : Massimo Bottura Italie - World's best restaurant - polémique classement prix