On ingère trop de sel. C’est un fait. Alors que l’O.M.S recommande de ne pas dépasser les 5g de sel quotidien, les français souvent oscille entre 8 et 9 grammes. La nourriture industrielle cache souvent une quantité de sel souvent dangereuse pour la santé. À l’instar de ce qui a été fait pour le sucre, des députés veulent s’emparer du sujet…
Dans la plupart des plats industriels, le dosage de sel est toujours trop important par rapport à ce que l’on devrait ingérer quotidiennement. Selon l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire et de l’alimentation, qui fait état des differents problèmes qu’entraine une alimentation trop salée : « L’excès de consommation de sel est aujourd’hui reconnu comme un des facteurs de risque d’hypertension artérielle et de maladies cardio-vasculaires, ainsi que d’autres maladies, dont le cancer de l’estomac. Une consommation excessive pourrait favoriser l’élimination urinaire du calcium et favoriser ainsi l’ostéoporose, une maladie provoquant la fragilisation des os et pouvant favoriser l'apparition de fractures. »
Il y a quelques mois, nous avions rencontré Thomas Clouet qui, sur ses réseaux sociaux, montrait tout simplement le sucre et le sel qu’il peut y avoir dans différentes productions de l’agroalimentaire industriel. Le résultat était effrayant comme pouvait le montrer, en photo, un simple Big Mac et ses trois sachets de sel.
Dans un rapport qu’a réussi à lire nos confrères du Figaro, la commission d’enquête parlementaire sur l’alimentaire industriel propose, comme il en avait été question il y a quelques années pour le sucre appelé « la taxe soda », une taxe spéciale sur les aliments les plus salés. Ce texte pourrait permettre ainsi que les fabricants revoient ainsi leur dosage.
La députée Michèle Crouzet, députée LREM, rapporteuse de cette commission explique ainsi au Figaro : « Le consommateur n'a pas le choix : l'essentiel du sel qu'il absorbe se trouve dans les plats cuisinés dont la consommation a explosé ces dernières années ».
Un système un peu comme le Nutriscore devrait voir le jour mais, les députés veulent aller plus loin : « Il faut contraindre les fabricants à déshabituer leurs clients à manger trop sucré ou salé » annonce cette même députée.
Longtemps on a mis tout sur le dos du « gras » et des « graisses » en tout genre, nous avions oublié le sucre et le sel. Peut-être que les choses sont réellement en train de changer…
Sources : Le Figaro, L'Express
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