Lancé le 20 mars 2005 par Pierre Hermé, le Jour du macaron est l’occasion de célébrer le printemps de manière gourmande et solidaire. 15 ans de macaronage et de bonnes actions…
Pour cette 15e édition, toujours le 20 mars, le pâtissier Pierre Hermé et Vincent Guerlais (respectivement membre et président de l’association de haute pâtisserie Relais desserts), ont décidé d’à nouveau soutenir l’association du photographe Stéphane de Bourgies : Zazakely Sambatra (www.zazakelysambatra.asso.fr), en lui reversant la recette de cette journée. À cette occasion, les membres de Relais desserts (liste 2020 bientôt disponible sur www.relais-desserts.net) commercialiseront six macarons évoquant les saveurs malgaches. Les coffrets évoqueront les tissus multicolores que l’on trouve à Madagascar.
Zazakely Sambatra, « enfants heureux » en malgache, est une association déclarée d’utilité publique fondée en 2004 par Véronique de Bourgies. Après l’adoption de ses deux enfants à Madagascar, elle a décidé de créer un centre de vie de jour, dans une commune proche d’Antananarivo, capitale de l’île. Ce dispositif éducatif global comprend les volets éducation parascolaire, santé-nutrition et appui social pour les populations (enfants et familles) parmi les plus vulnérables.
Retour sur le macaron. Il apparait en Italie au Moyen Âge, avant d’arriver au XVIe siècle sur les tables de France grâce à Catherine de Médicis. Ce petit biscuit apparait alors dans plusieurs de nos régions (Ardèche, Bretagne, Pays-Basque), selon des recettes légèrement différentes, et bien sûr à la cour de Versailles : des officiers de bouche du nom de Dalloyau servent des macarons à partir de 1682, jusqu’au règne de Louis XVI. Les recettes perdurent, et les pâtissiers Nancy se spécialisent dans la fabrication du macaron d'amandes dans les années 1850. C’est aux alentours de 1830 que le macaron commence à prendre les allures de celui que l’on connait maintenant : deux biscuits sont accolés et enrichies de confitures, d’épices et de liqueurs. Au XIXe siècle naît le macaron parisien : un cœur de crème au beurre, de confiture ou de compote placé entre les deux coques. On en trouve dès 1880 dans le quartier de Belleville et il sera popularisé sous cette forme dans le Quartier latin, par le salon de thé Pons.
Le macaron, tel que décrit dans le Dictionnaire encyclopédique de l'épicerie et des industries annexes d’Albert Seigneurie (édition L'Épicier – 1904).
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