Une journée Astérix ne peut se terminer sans un banquet...

Aujourd’hui, mercredi sort sur les écrans Astérix et le Secret de la potion magique d’Alexandre Astier et Louis Clichy. On connaît tous la bande-dessinée, on connaît tous les films. Même pas besoin d’être fan pour savoir que les albums d’Astérix finissent tous par un somptueux banquet… Thibaud Villanova, de son côté, s’est penché sur ce qu’il peut bien y avoir à table aussi bien au village que dans la plupart des albums et fait paraître Les Banquets d’Astérix.

 
Dans Astèrix, on aime manger. Obélix aime manger. Tout le temps. Partout. Qui ne se souvient pas de l’incroyable scène, dans les 12 Travaux d’Astérix ou Obélix doit engloutir le repas préparé par le Mannekenpix le Belge, le cuisinier des Titans.  À lui tout seul, le gros gaulois le gaulois « enveloppé » doit s’enfiler un sanglier avec des frites, une volée d'oies, un troupeau de moutons, une omelette de huit douzaines d'œufs, un banc entier de poissons, un bœuf, une vache, deux veaux, une montagne de caviar (avec son petit toast), un chameau farci, un éléphant fourré aux olives, etc. C’est énorme !!! pourrait dire Lucchini. Gargantuesque, même ! Et pourtant, Mannekenpix s’en va larmoyant, la cuisine vide, quand le fidèle ami d’Astérix se demande pourquoi celui-ci est parti juste après les hors-d’oeuvres… 

Paru début octobre dernier, Les Banquets d’Astérix sont les recettes inspirés des différents albums du petit héros gaulois et de ses voyages dans le monde entier. Du Jambon braisé de Lutèce en passant par la lotte à l’Armoricaine, de la Bouillabaisse de Massilia en passant le Sanglier d’Or (pour une fois, pas passé à la broche, on lui préférera le cochon de lait…). Pour les voyages à l’étranger, Astérix et Obélix sont partis dans le monde entier et Thibaud Villanova s’en est inspiré ici aussi pour créer des recettes aussi diverses que l’Agneau en guide de dromadaire, le Gâteau d’Amonbofis (sans arsenic, bizarrement…) ou encore les brochettes olympiques boeuf/agneau et herbes fraiches. Parfois, dans les albums, les plats sont très faciles d’accès et l’auteur n’a eu qu’à retrouver la recette, parfois, un peu moins claire, Thibaud Villanova est allé rechercher ce que l’on pouvait bien manger à cette époque. 

L’auteur explique les premières idées : « On est parti du Tour de Gaule. L’inspiration la plus clean. Astérix et Obélix font treize villes iconiques pour en rapporter des spécialités culinaires qui prouveront à César que la Gaule et le pays le plus développé sur le terrain de la gastronomie. Après, nous sommes parti sur des albums plus récents comme Astérix chez les Pictes avec Mac Mamah qui confie à Obélix la recette du saumon en papillote ». 

Les photographies de Nicolas Lobbestaël sont très travaillées et révèlent des détails qui parleront aux fans des b.d mais pas que… En relation avec les éditions Albert René qui ont donné directement leur aval - Thibaud Villanova avait déjà travaillé les recettes « officielles » de Star Wars avec ici aussi l’aval des studios Lucas, cela a certainement aidé dans les discussions avec la maison d'édition - les recettes ne sont pas un ajout à l’oeuvre de Uderzo et Goscinny mais bien une déclinaison : « Je dois toujours rester en marge de la licence. Je ne veux pas laisser entendre, en tant qu’auteur, que je fais parti de gens qui ont créés Astérix, même si ça paraît évident quand on le dit. J’ai préféré faire une introduction à chaque recette. Par exemple, pour le dessert à la fin Le Gâteau d’Amonbofis, je n’ai pas voulu l’appeler "Le Pudding à l’Arsenic". La recette est chantée dans le film d’animation et nous n’avons pas le droit de reproduire le contenu… » explique l’auteur. 

Les Banquets d’Astérix est un beau livre à offrir à des fans plus ou moins extrême du héros gaulois, Thibaud Villanova s’en est totalement emparé en relisant tous les albums qu’il a annoté pour en sortir la gastronomique moelle. C’est un vrai livre de cuisine intelligent et réfléchi qui plaira, nous en sommes certain, à tous les enfants de 7 à 77 ans, mais ça, c’est le base line de Tintin… et c’est une autre histoire. 

Bonus Gourmand : Leonidas, le célèbre chocolatier Belge met à l’honneur Astérix, dans une collection ludique qui ravira les plus jeunes. Léonidas propose de croquer les effigies d’Asterix, d’Obélix et d’Idéfix sous forme d’onctueux chocolat au lait et blanc. On retrouvera aussi toutes sortes de friandises chocolatées dans une « bourse » gauloise, dans une boite à métal décorée, dans un livre ou un mug collector avec les héros préférés des fans de l’œuvre de Goscinny et d’Uderzo.
A partir de 9,99€ dans les boutiques et sur le site Leonidas.  

 

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