La 10ème édition du Trophée Jean Rougié, organisée par l’Académie Culinaire du Foie Gras et de la Truffe, a été remportée par le jeune Nicolas Delacourt, le 19 janvier dernier à Sarlat dans le Périgord.
Cette nouvelle édition, célébrant les 10 ans du Trophée Jean Rougié, a été animée et supervisée par un jury d’exception de 17 Chefs, dont 1 lauréat du Bocuse d’Or, 1 lauréat du Bocuse d’argent, 9 Chefs étoilés et 9 MOF.
Présidé par Michel Guérard, chef triplement étoilé au Guide Michelin et MOF, le concours (ouvert à tous les étudiants âgés de 18 ans et plus, inscrits en Bac professionnel option cuisine, en BTS ou en C.F.A) avait également comme vice-président Roland Mazere, ancien Chef doublement étoilé au Guide Michelin.
Du beau monde réuni le 19 janvier dernier, dans la belle ville de Sarlat où huit jeunes étudiants, âgés de 18 à 21 ans, ont fait parler leur talent culinaire à partir de produits emblématiques de la gastronomie française : le foie gras et la truffe.
En deux heures trente maximum et quinze minutes de finition, les élèves ont dû réaliser une timbale ouverte de foie gras et truffe, à base de foie gras Rougié et de truffe noire du Périgord.
La deuxième épreuve consistait à réaliser une recette chaude imposée, dévoilée le jour J du concours : Escalope de foie gras en habit vert, gâteau de purée de pomme de terre truffée et homard Rougié.
Chaque candidat bénéficie du coaching de son professeur pendant son déroulement, sans qu’il intervienne. Une présence qui doit tout de même bien réconforter !
À seulement 19 ans, coaché par son professeur Franck Baruzier, c'est Nicolas Delacourt, étudiant au lycée hôtelier du Touquet en seconde année de BTS (option grande la table), qui a été le plus convaincant.
Sa « Timbale ouverte de foie gras et truffe, navet boule d’Or glacé poire, vinaigrette Hibiscus » (en illustration), a su charmer les papilles et les papilles des membres du jury.
Pour l'anecdote, le jeune Nicolas souhaite, après ses études, rejoindre les équipes de Michel Bras, auprès duquel il a déjà fait ses armes, mais à Toya cette fois, au Japon. Et, pourquoi pas, travailler au restaurant Geranium à Copenhague, où la créativité sans limite l’interpelle.
Un jeune talent qui pourrait bien en devenir un grand !
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