On nous ment ! Non. On ne nous dit pas tout sur les produits de grande consommation que l’on peut trouver en grandes et moyennes surfaces. De la gélatine de bœuf ou de porc dans les yaourts ? Du jus de volaille dans les flageolets ? Étonnant mais, nous sommes d’accord, ils ne devraient pas s’y trouver. L’O.N.G. Foodwatch, à nouveau, nous alerte…
Cochenille... Oui, oui, ça ressemble à ça !
Yves Duteil chantait « Les vrais secrets qu'on garde au fond de soi / Ce sont les choses qu'on ne dit pas » et c’est certainement cela le problème entre certaines grandes marques, qui, même sur l’étiquette, ne disent pas exactement la composition de tel ou tel produit, et le consommateur, le non-dit. L’organisation Foodwatch vient de révéler qu’une grande partie des produits manufacturés contenait plein de choses, légèrement passées sous silence, qui, si elles n’ont pas rien à faire à l’intérieur, ne sont clairement pas indiquées comme telles.
Ainsi, que l’on soit très croyant avec certaines obligations alimentaires, totalement vegan ou encore allergique à quelques substances animales, il est étonnant, comme le montre l’O.N.G de trouver dans les Petits Oursons guimauve Cémoi, ou encore dans les Chamallows Haribo de la « gélatine » certes, mais de la gélatine animale, et plus concrètement de la gélatine de porc.
Même s'il n’est pas nouveau que l’agro-alimentaire colore en rouge certains de ses produits à la cochenille*, "Coccoidea" de la sous-famille des Sternorrhyncha, il est également surprenant que la composition ne le mentionne pas ou alors d’un simple shellac ou encore carmin.
L’organisation a ainsi essayé de contacter quelques grandes entreprises qui n’ont, bien entendu, pas décidé de répondre au sujet de ces « auxiliaires technologiques ».
Foodwatch décide donc de frapper fort en lançant une pétition au nom clair et net « Yoplait : nous voulons savoir quand il y a du bœuf dans vos produits ! », au moment de ces quelques lignes, déjà plus de 4895 signatures ont été déposées.
La société de consommation est en train de changer, les consommateurs veulent réellement savoir ce qu’ils peuvent trouver dans leur assiette. Foodwatch surveille, maintenant, nous attendons impatiemment que l’industrie agro-alimentaire mette véritablement cartes sur table.
*La fabrication de carmine est complexe et chère. De fait on la remplace souvent par de l’artificiel comme le rouge de cochenille A (E 124), un colorant azoïque. Celui-ci étant réputé cancérogène le naturel (pourtant interdit en Bio !) existe encore mais est aussi allergène.
Mots-clés : foodwatch - cochenille boeuf - matières animales