La vente par les circuits courts est très appréciée des Français. Ils ont conscience de ces bienfaits. Un sondage Ipsos montre que 83 % des Français estiment que ce concept est en adéquation avec notre avenir et, selon une étude de cabinet Nutural Marketing Institute, 71 % préfèrent acheter des produits locaux. Les circuits courts ont de l’avenir dans notre pays. L’inconvénient pourrait être que ce mode d’achat nécessite plus de temps – aller au marché ou directement chez le producteur. Mais aujourd’hui, des plateformes se sont spécialisées dans la vente en circuit court qui ne représente, a priori, que des avantages.

Une journaliste Le Figaro, a fait l’expérience d’acheter des produits issus des circuits courts pendant un mois en boycottant les grandes surfaces. Le but était de comparer la qualité, la quantité et le prix des courses en supermarché et en circuits courts. Ce sont les internautes qui lui ont lancé ce défi, n’étant pas habituées à consommer de cette façon, ils l’ont aiguillée pour réaliser ces achats, via le #UNMOISSANSSUPERMARCHE.
En conclusion de ce défi, la journaliste explique que « quelles que soient les solutions adoptées chaque semaine, j’ai dépensé moins tout en consommant mieux » : sa facture s’est élevée à 264,50 € contre 300 € en grande surface, pour l’achat de l’ensemble de ses besoins – alimentaires, cosmétiques, ménagers. Il s’est avéré que les circuits-court étaient plus avantageux d’un point de vue financier, mais aussi au niveau de la qualité des produits, de l’environnement ainsi que pour les agriculteurs.
Moins cher que les grandes distributions. Ce qui élève le prix des aliments, c’est principalement le coût des marges ajoutées par chaque intermédiaire. Dans les circuits courts, il n’y a pas ou peu d’intermédiaires – 1 ou 2 maximum. Les produits sont issus de producteurs locaux ou nationaux et les fruits et légumes sont généralement adaptés à la saison, le prix du transport est donc largement réduit.
Une qualité avérée. Que ce soit pour les produits laitiers, la viande, les œufs ou les fruits et légumes, le client sait d’où provient les aliments. On trouve des produits issus de l’agriculture raisonnée ou traditionnelle, mais aussi bio.
Le circuit court : écoresponsable. Le gaspillage est largement diminué, car les producteurs n’hésitent pas à vendre leurs fruits et légumes dont la forme n’est pas formatée aux exigences des grandes distributions. Selon l’article du Figaro, dans le monde entier, 1/3 des aliments sont mis à la poubelle sans être consommés, représentant près de 1,3 milliard de tonnes de déchets.
Bénéfique pour les producteurs. Il y a donc moins de gaspillage pour le producteur. Il se crée une clientèle fidèle en créant un liant de confiance avec eux. Cela leur permet également d’assurer un revenu.
La journaliste a testé plusieurs types de circuits courts comme les AMAP, les Ruches, les achats via des plateformes ou sur des marchés. Si vous êtes intéressés par ce concept allez voir l’article 5 façons de manger local et sain grâce aux circuits courts.
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