Les jardiniers connaissent bien l’égopode, plante rhizomatique qui se retrouve assez facilement. Elle est considérée comme l’un des meilleurs légumes sauvages, et on la retrouve en cuisine pour des salades quand ses feuilles sont assez jeunes. Humanité et biodiversité propose un portrait de cette plante.
Une belle ombellifère envahissante dans les coins ombragés de l’Oasis : elle se propage par rhizomes cassants comme les orties, mais ceux-ci sont blancs alors que ceux des orties sont jaunes et plus segmentés. Elle sort au printemps après le sommeil hivernal. Je la coupe avant qu’elle ne monte en graines, sa propagation souterraine inlassable me suffit !
Elle doit son nom aux Grecs anciens qui voyaient dans la forme des feuilles comme le dessin d’un pied-de-chèvre (aigos, chèvre, et podion, pied). Les jeunes pousses peuvent être cuisinées comme des épinards, ou mangées en salades. Plus tard, elle devient plus coriace, et peut toujours être utilisée en condiment comme du persil, une fois séchée et broyée. Surnommée l’herbe aux goutteux, elle a des propriétés médicinales décrites dans les sites spécialisés. Son goût est délicieux !
Dans la série des plantes sauvages comestibles, voir aussi la pensée : Viola tricolor
On pourra également retrouver François Couplan, ethnobotaniste et écrivain, qui est aujourd’hui spécialiste dans l’utilisation des plantes sauvages.
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