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Camille Delcroix : « Je suis encore sur un petit nuage. La pression n’est pas encore retombée »

Ecrit par Fred Ricou le 26.04.2018

Mercredi soir, explosion de joie sur les réseaux sociaux. Le chouchou des téléspectateurs de l’émission, Camille Delcroix, a remporté l’édition 2018 de l’émission. Tout au long de la saison, il est arrivé à bluffer Marc Veyrat, Joël Robuchon et une centaine de Meilleurs Ouvriers de France qu’il rêve de rejoindre un jour. 7 de Table fait parti de ses fans, nous ne pouvions ne pas aller le féliciter et lui poser quelques questions…



Camille Delcroix - Photo officielle - M6

Le tournage s’est arrêté en janvier. Comment vous sentez-vous aujourd’hui ?
Pour l’instant, tout va bien.
 
Est-ce que vous réalisez ce qui vous arrive ?
Non, toujours pas. Je suis encore sur un petit nuage. La pression n’est pas encore retombée. Au final, personne ne le sait, donc on ne s’en rend soi-même pas compte, il va falloir attendre encore un petit peu pour me rendre compte que « ouais, j’ai gagné Top Chef 2018 ! » et ça aura des conséquences… 
 
Mercredi soir, vous avez fait, j’imagine, une grande fête avec vos proches. Vous avez réussi à garder le secret ?
Ils n’étaient pas au courant, je leur ai laissé la surprise. Ils ne savaient même pas que je participais à Top Chef, ils l’ont découvert comme tout le monde à la télé.
 
Comment est-ce que vous avez vécu le tournage de l’intérieur ? On a eu l’impression que vous survoliez la plupart des épreuves avec une facilité déconcertante… qu’en est-il ?
Je ne vais pas dire que j’ai survolé les épreuves, je me suis amusé. Je me suis marré, je me suis éclaté, j’étais content… Les deux-trois premières émissions ont été compliquées pour moi, je n’étais pas à l’aise avec tout le monde. Après quand on devient copain avec tout le monde, c’est un peu comme si l’on était en colonie de vacances et que l’on avait beaucoup de devoirs à rendre. On s’est tous bien marrés !
 
Vous avez été stressé ou il y a eu du plaisir tout le long ?
Il y a toujours du stress avant chaque épreuve. Mais quand on est dedans et qu’on est lancé, que l’on est chaud, on s’amuse ! On a déjà un travail difficile, faut pas le vivre en souffrance, sinon ce n’est pas bon. La cuisine avant tout, c’est du plaisir !
 
Parmi les candidats, certains travaillaient dans la souffrance ?
Oui, mais avec une bonne souffrance pour aller plus loin. Adrien, mon super copain dans l’aventure avec Victor, Matthew, et Clément, a fait beaucoup de dernières chances et chaque fois il s’est fait un peu souffrance pour aller plus loin et à chaque fois il est revenu. Adrien était avec nous en demi-finale. Chapeau bas l’artiste !
 
Vous vous souteniez les uns, les autres ?
Oui, nous avions vraiment un esprit de camaraderie, une bande de copains.
 
Aujourd’hui, vous continuez à travailler avec Marc Meurin comme second mais est-ce qu’il y a des envies d’ailleurs ? Des envies de vous lancer pourquoi pas avec votre compagne ?
Pour le moment, tout va bien, je n’ai pas de projet de restaurant. Je garde les pieds sur terre et j’avance petit à petit, je ne vais pas brûler les étapes.
 
J’ai lu d’ailleurs que vous mettiez l’argent au chaud pour peut-être un futur restaurant… qu’est-ce que vous attendez ?
Je pense que tout le monde rêve de s’installer un jour. Je ne vais pas claquer tout l’argent gagné en un mois. Je vais en garde une petite partie pour en profiter avec ma compagne et me faire de beaux week-ends et de belles tables…
 
Chez qui auriez-vous envie d’aller, vous savez ?
Non, mais j’ai plein de petites idées. Je ne vais pas vous donner de noms, ça risquerait d’être trop long…  
 
Est-ce que la brigade au restaurant vous regarde d’une autre manière ?
Non, le regard des collègues et des chefs n’a pas changé. C’est très agréable.
 
Et quand vous allez revenir en cuisine dans quelques jours ?
Non, parce que je n’ai pas changé.
 
Vous dites sur les réseaux sociaux que la « vie continue », rien ne change etc. Est-ce qu’avec une grosse machine comme peut l’être la télévision, c’est réellement possible ?
Pour l’instant, je n’ai fait qu’une émission qui a duré 13 semaines sur une année qui en dure 52. Je pense que d’ici six mois à un an, le petit Camille il passera à la trappe. C’est pour ça que je garde les pieds sur terre.
 
J’ai lu aussi que vous auriez peut-être envie de faire de la télévision ? Vous y avez pris goût ?
Si ça reste dans le contexte de mon métier pourquoi pas, on verra…
 
Un programme comme peut en faire Norbert Tarayre ?
Euh… non !
 
Bon. Et quel genre d’émission vous intéresserait ?
Un peu comme ce que fait Fred Chesneau dans Globe Cooker, c’est un peu le rêve de tout cuisinier de découvrir comment les autres font à manger. Si on me le propose, je signe !

Qu’avez-vous préféré cuisiner pendant l’émission ?
En demi-finale, l’épreuve de Victor était vraiment sympa parce que au début j’étais vraiment mal à l’aise et au final, juste avec un feu de bois, je sors une belle assiette.
 
Est-ce que vous avez toujours comme objectif le concours du meilleur ouvrier de France ?
Bien sûr ! Cela reste un objectif dans ma carrière. C’est un concours qui n’est pas tous les ans, il faut s’y préparer. Je pense que c’est le travail de toute une carrière pour l’avoir. Les dernières qualifications étaient en avril, ce sera peut-être pour la prochaine fois.
 
Est-ce que Philippe Etchebest pourrait devenir votre coach ici aussi ? Vous lui demanderiez ?
Je pense qu’il a autre chose à faire que de s’occuper de moi. Je ne l’ai pas embêté avec ça…
 
J’ai lu que vous viviez beaucoup au jour le jour…
Oui, depuis l’émission, je ne me prends pas la tête, sinon je vais exploser…  
 

 

Mots-clés : Top chef - Camille Delcroix - gagnant émission

 

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