Plat du jour - Economie

Les compagnies low-cost vendent la nourriture à high-cost durant les vols

Ecrit par Feuillerat Jérémy le 11.07.2016

Le low-cost aérien est une révolution pour voyager à moindre coût pour les gens avec un faible revenu. Mais est-ce vraiment avantageux en tout point ? C’est le site de voyage Kayak.fr qui a fait un comparatif de prix entre la Food et le snaking dans les avions low-cost et le prix dans les supermarchés. La différence de prix est parfois surprenante, parfois elle atteint même plus de 1 000 % du prix du supermarché. Les denrées les plus impactées seront notamment les snacks salés.

 
G-EZBK Airbus A319-111 (cn 3041) Easyjet.
Andrew Thomas by SA
 


Une étude réalisée par le site de voyage Kayak.fr le prouve, le voyage est moins cher, mais si la faim pousse à consommer des produits vendus par les compagnies aériennes low-cost, alors l’addition se corse rapidement. La hausse peut être de 2 500 % plus élevée que le prix affiché dans les supermarchés.

 

Premièrement, les produits salés sont les plus touchés par la hausse des prix des compagnies low-cost. Les compagnies Transavia et XL Airways affichent un prix en hausse de 587 % pour un paquet de chips par rapport à ce que l’on trouve en supermarché. Easyjet, l’une des plus connues n’est pas en reste, elle facture un paquet d’olives à 1 733 % plus cher qu’en supermarché. La palme de l’article le plus cher par rapport aux grandes surfaces est le paquet de cacahuètes qui coûte au sol 0,24 € et 6,25 € dans les airs, soit une augmentation de 2 504 % !

 

Ensuite, pour les produits sucrés on note un léger mieux, mais seulement un léger. Chez Ryanair, un croissant se paye 2,50 € et, chez Leclerc ou Auchan, c’est en moyenne 0,17 € donc un surplus de 1 370 %. Après, on note une baisse notable, malgré la pointe d’ironie, car on passe à « seulement » 650 % d’augmentation pour un muffin, plus 500 % pour une barre chocolatée et un sachet de bonbons sont juste 3 fois plus cher chez XL Airways pour la même quantité et la même marque.

 

Pour terminer son vol sans turbulence, on peut prendre des boissons qui elles aussi ne sont pas en reste. Alors qu’un litre de jus d’orange est affiché au prix moyen de 2,33 € en supermarché, il est de 3,50 € dans un avion, la hausse n’est pas flagrante seulement, c’est une bouteille de 25 cl ! Pour les boissons alcoolisées comme la bière, on en trouve à 4,50 € dans les avions contre 64 centimes dans les chaînes alimentaires, donc un écart de 600 % et pour le vin l’écart est de 1 400 %.

 

On est conscient qu’une entreprise doit réaliser des marges pour être rentable, mais de là à proposer des prix jusqu’à 2 500 % plus élevés c’est un peu abuser. De plus, il faut le savoir, mais l’on peut passer les contrôles de sécurité avec de la nourriture. Pour les boissons, c’est plus compliqué, mais on peut toujours les acheter moins cher dans le terminal après les contrôles.



« Si la restauration à bord est un service supplémentaire que les compagnies aériennes fournissent, ce qui explique une partie des différences de prix, sachez que vous êtes autorisé à passer les contrôles de sécurité avec de la nourriture. Cela peut donc être une bonne idée de prévoir et d’emporter vos propres provisions. En ce qui concerne les boissons, vous pouvez contourner les prix élevés affichés par les compagnies en achetant vos rafraîchissements dans le terminal après avoir franchi la sécurité », conclut le site. Mais bon voyage tout de même...

 

Mots-clés : snack food prix - différence prix supermarché - compagnie aériennes low-cost

 

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