Fallait-il être allemand pour avoir le souci de l’environnement si accroché à la peau ? Impossible de répondre pour les deux créateurs de ce jeu d’assiettes radioactives. Mia Gray, réalisatrice et Andrée Weissert, architecte, ont décidé d’exprimer quelque chose à travers la céramique... Et certainement de mettre en perspective les constructions de jadis, symboles de modernité : des centrales nucléaires.
L’actualité des centrales allemandes est plutôt chaude – sans mauvais jeu de mots. D’ailleurs, entre France et Allemagne, les atomes ne sont pas si crochus que par le passé. Un rapport présenté le 10 octobre fait d’ailleurs grincer des dents, en Alsace alors que la centrale de Fessenheim est au cœur des discussions. (plus d’infos ici)
Et si l’on ne sent pas trop dans son assiette avec le nucléaire, les créations des artistes apporteront un peu d’eau au moulin des énergies vertes.
Ces assiettes en céramiques que l’on identifie assez rapidement comme des objets touristiques sont ici mises en perspectives : d’ordinaire, ce sont des paysages champêtres, des scènes bucoliques ou des saynètes traditionnelles qui sont présentées dans le fond de l’assiette.
Une manière de dire que le nucléaire, à sa manière, appartient à une autre époque ? C’est précisément l’intention de ces représentations au bleu de Delft. Silhouettes emblématiques de jadis caractérisent les paysages allemands – français aussi, cela dit. Elles incarnaient d’ailleurs une vision technologique du monde, promettant la croissance, l’indépendance énergétique... On peut les acheter, les offrir, ou se les offrir pour jouer au ball-trap, à cette adresse.
Les moulins à vent ont disparu, mais les déchets nucléaires restent... A-t-on vraiment gagné au change ? BIEN SÛR : avec l’énergie nucléaire, vous pouvez consulter 7 de Table sans avoir à attendre que le vent souffle dans les pales du moulin.
via La boite verte
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