Fête de la K-Food, Taste of Paris, Omnivore, Food Temple Australie… Le mois de septembre va s’avérer chargé en matière d’évènements gourmands. On fait le point sur les rendez-vous de la capitale…
Tout se bouscule ! Pour cette rentrée, il ne va pas y avoir un week-end de libre pour les foodies en quête d’évènements gourmands.
Dés le week-end du 4-5 septembre et le suivant les 11 et 12, direction la Fondation GoodPlanet (en plein Bois de Boulogne). Miam ! Pour sa 5e édition, le Festival de l’alimentation et de l’agriculture durable va proposer des cours de cuisine géants et en plein air au sein de la Clairière, des projections, des rencontres lors de conférences animées, des blind test, des ateliers culinaires, de la street-food, un marché de producteurs bio, différentes initiatives positives, une librairie éphémère… etc. Ce beau lieu dédié à l’écologie et la solidarité à Paris a ouvert ses portes en mai 2017 au Domaine de Longchamp à l’initiative de Yann Arthus-Bertrand avec le soutien de la Mairie de Paris. L’entrée est gratuite. 1 carrefour Longchamp, 75116 Paris.
Du 9 au 26 septembre, une trentaine de restaurants vont se transformer en passerelle vers la Corée durant la Fête de la K-Food. Si kimchi, gochujang et bibimbap sont des mots qui commencent doucement à entrer dans le vocabulaire des gourmands curieux de nouvelles sensations, une trentaine de restaurants parisiens vont se mettre aux saveurs coréennes dont la liste est présente ici. Le parrain n'est autre que le chef Éric Trochon, meilleur ouvrier de France, très proche à titre personnel de la Corée et dont le restaurant Solstice marie régulièrement les saveurs. Chaque lieu, libre de ses choix, fera un plat à la carte, un cocktail, etc. Pour découvrir les saveurs plus brutes à préparer soi-même, plusieurs épiceries en France proposent des produits coréens.
Il avait déjà commencé à effectuer sa mue, le salon Omnivore continue sur sa voie et s’ouvre de plus en plus au grand public du 11-13 septembre. Comme l’an dernier, au Parc Floral de Paris, en plein cœur du Bois de Vincennes, pendant trois jours, c’est 5 scènes, 120 masterclasses, 150 invités de renom, 8 food trucks, 20 chefs street-food, 1 salle à manger et une centaine de producteurs et exposants qui seront présent pour le public gourmet. Cette année, le Pérou en invité d’honneur est le fil conducteur de l’évènement. C’est une véritable mise en avant de la nouvelle scène gastronomique française et mondiale avec tous les enjeux que l’on peut se poser aujourd’hui sur la gastronomie. Parmi les chef.fe. s du monde présents dans cette édition : la cheffe péruvienne Pia Leòn qui a été élue meilleure femme chef de l’année par le World's 50 Best Restaurants début août et le chef danois Rasmus Munk qui propose dans son restaurant à Copenhague une cuisine spectaculaire. Côté France, Mory Sacko, Alessandra Montagne, Georgiana Viou, Mauro Colagreco, Manon Fleury, Florent Ladeyn, Matthias Marc, Stéphanie, Le Quellec ou encore Nina Métayer et beaucoup d’autres seront présents sur le salon. À côté de la grande scène animée par Boris Coridian, la scène « Artisan » animée par le journaliste Stéphane Méjanès, comme à l’accoutumée, et les scènes « Talks », « Liquide » et « Origines » auront également un programme de haute volée. Parc Floral de Paris - 15 euros l’entrée - 10h-18h
Un peu plus « grand public » qu’Omnivore, Taste of Paris est attendu cette année, après deux reports dus à la crise sanitaire, du 16 au 19 septembre. Changement de lieu, on passe du Grand Palais à côté des Champs-Élysées au Grand Palais Éphémère aux pieds de la Tour Eiffel. On ne perd donc rien au change. Même principe que les autres années, un prix d’entrée de 25 euros (80 pour le pass premium) par session (11h30-16h ou 19h-23h 30) et l’on peut assister à différentes Masterclasses (Vendredi : Guillaume Sanchez, Nadia Sammut, Mohammed Cheikh ou encore Chloé Charles. Samedi : Stéphanie Le Quellec et Boris Campanella. Dimanche : Christophe Bacquié, Alexandre Mazzia et Christophe Aribert) ; participer à divers cours de cuisine avec l’atelier Electrolux et découvrir (et souvent, goûter…) les merveilleux produits des artisans invités. Mais ce qui attire définitivement le public, c’est véritablement le fait de pouvoir s’offrir un joli plat (la portion entre 6 et 12 euros) exécuté par les chefs invités. Kei, Fauchon, Mavrommatis, Ferrandi et Métro seront présents tout le long du festival pour proposer des plats de chefs comme ceux de Adeline Grattard, de Dominique Crenn, de Nina Métayer, de Simone Zanoni, etc. Chaque jour, la programmation des chefs invités change, ainsi ont peut retrouver le jeudi les plats et desserts, entre autres, de Julia Sedefdjian, Alan Geaam ou Antonin Bonnet, ou Nicolas Paciello, le vendredi, de Romain Meder, Alessandra Montagne, Christian Le Squer, Thibaut Spiwack et Gaël Prigent. Le samedi, il sera possible de déguster la cuisine de Amandine Chaignot (elle vient d’ouvrir son nouveau lieu, Le Café Luce), Matthias Marc, Jeffrey Cagnes et le dimanche, celle de Mory Sacko, Beatriz Gonzalez, Michel Rostang, ou encore Victor Mercier et Florent Pietravalle. Grand Palais Éphémère, place Joffre, 75007 Paris.
On termine le mois de septembre par le week-end du 24 au 26, avec un voyage qui nous emmène au Food Temple Australie. Si beaucoup de pavlovas aujourd’hui ornent les cartes des restaurants, ce délicieux dessert à base de meringue, crème fouettée et fruits frais est d’origine australienne. La cuisine australienne est un fascinant mélange de ses origines aborigène et où se mêlent des influences britanniques, méditerranéennes et asiatiques. Une vingtaine d’ateliers, un magnifique marché, un brunch, des masterclasses de chefs australiens et aborigènes, la programmation va faire voyager les visiteurs d’une des plus belles manières, par les saveurs ! Rodney Dunn et sa femme Séverine Demanet, deux chefs de Tasmanie, David Lynch (aucun lien…), le Top Chef franco-australien Alexis Braconnier, une rencontre entre le Chef australien Luke MacLeod et le Chef japonais Sadayuki Yamanaka, une épicerie australienne tenue par Emily Gaudichon, un atelier parmi d’autres pour savoir sa propre sauce barbecue (très présent dans la culture australienne !), un autre pour réaliser la fameuse Pavlova. Si les 21h de vol pour faire un Paris-Sydney peuvent effrayer, le Food Temple Australie va permettre d’y déguster quelques mets et pourquoi pas, de s’y préparer ! Le Carreau du Temple, 4 rue Eugène Spuller, 75003 Paris
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