Adrien Morenas, le député de la troisième circoncription du Vaucluse s'est démené pour organiser diverses rencontres et discussions avec les acteurs de la filière qui soutiennent la qualité gustative à part entière de la Fraise de Carpentras. Pour rendre ses lettres de noblesses à la production locale et lutter contre la concurrence extérieure, il faut avoir recours à des stratégies de communication et à une réorganisation de leur système...
Fraises de Carpentras - SavageCat
La Fraise de Carpentras est menacée par de robustes concurrentes. Pour y contrer, le député du Vaucluse, Adrien Moreras, a mobilisé une large palette d'acteurs, intervenant depuis la cueillette jusqu'à la mise en vente, afin de trouver des solutions permettant aux
« diamants rouges » de faire face à la concurrence étrangère et aux pratiques, parfois déloyales, de certaines enseignes de la grande distribution.
La Fraise de Carpentras regroupe sous sa marque déposée, une diversité de variétés de fraises reconnues pour leurs spécifités. Parmi elles, la gariguette et la ciflorette, allongées et savoureuses, au parfum sucré mais subtil de la fraise des bois, mais aussi la pajaro et la clercy, plus rondes et venant clôturer la fin de la saison. Cette année, gariguettes et ciflorettes ont fait une entrée précoce sur les marchés, dûe aux conditions météorologiques favorables. Toutefois, elles se sont ainsi heurtées au monopole des fraises espagnoles, dont le prix est plus attractif et abordable, parce que non issues d'une agriculture biologique. En effet, alors que le prix des fraises venues d'Espagne avoisine 1€ le kilo dans les grandes surfaces, le prix de la cueillette des fraises françaises est déjà de 80 centimes au kilo, faisant grimper le prix de vente à 7€ le kilo, en période de Pâques.
Bien que ce prix s'atténuera d'ici quelques semaines, il est, à court terme, impératif de remédier à la situation précaire dans laquelle se trouve actuellement la fraise de Carpentras. C'est pour cela que Adrien Morenas, soucieux de promouvoir les spécialités de son terroir, a rassemblé la direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (DRAAF), la direction départementale des territoires (DDT) ainsi que la fédération du commerce et de la distribution (FCD) pour stimuler la communication de la fraise produite localement, en suggérant une orientation particulière dans le catalogue, et en proposant des animations en grande surface. À long terme, le combat vise à pousser les producteurs à s'organiser entre eux pour faire-valoir leurs produits, en les inscrivant sur des labels reconnus qui témoignent d'une distinction d'ordre qualitatif.
Mots-clés : Fraise Carprentras Concurrence - Stratégie de communication La Confrérie de la Fraise - Vaucluse