Pousse-café - Roman

Balzac et sa passion pour la gourmandise

Ecrit par Feuillerat Jérémy le 13.07.2016

Honoré de Balzac est un écrivain, critique littéraire et journaliste français de la première moitié du XIXe siècle. Il est connu pour une œuvre colossale « La comédie humaine » qui regroupe plus de 90 ouvrages de styles littéraires différents. Ce que l’on retient de Balzac après sa mort sont ses œuvres littéraires et ses énormes dettes dues à un rythme de vie dépassant l’entendement. Ce que l’on ignore le plus souvent de l’auteur, c’était son amour gargantuesque de la gastronomie. Cet amour, il le retranscrit parfois dans ses nouvelles ou ses romans sous forme de métaphore comme dans « la peau de chagrin » où la vie est symbole d’appétit.

 
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L’écrivain et la nourriture

 

Balzac était un homme qui avait deux facettes explicites lorsque l’on le ramène à une comparaison à la gastronomie. Il y avait l’écrivain d’une droiture prodigieuse et le bourgeois extravagant d’une fiabilité économique peu envieuse.

 

Lorsqu’il était en travail d’écriture, le romancier bourreau de travail ne comptait pas ses heures. Il pouvait écrire jusqu’à 18 heures en une seule journée. Son alimentation s’en est donc vue modifiée, il s’imposait la diète. Il est retransmis dans divers ouvrages retracent sa vie que Balzac ingurgité des grandes quantités de nourriture. Son péché mignon était les fruits, notamment les poires et le raisin. Il ne s’arrêtait tout de même rarement qu’au fruit, il consommait aussi des œufs et du jambon. En ce qui concerne les boissons, l’écrivain était un modèle de sobriété, pas de vin pendant l’écriture, mais des litres et des litres de café pour rester éveillé.

 

Puis, quand le mot de la fin arrivait, c’était un autre Balzac qui apparaissait aux yeux du monde.

 

L’homme et la nourriture

 

Balzac l’écrivain avait une droiture dans ce qu’il faisant, mais pour Balzac l’homme, on ne peut pas en dire autant. Généralement, à la fin de ses périodes de travail, l’homme avait pour habitude de se ruer vers un restaurant, de dévorer en quantité et d’envoyer la note à son éditeur. Il mangé avec un appétit d’ogre comme le raconte Anka Muhlstein dans « Garçon, un cent d’huîtres ! » : « Il avalait une centaine d’huîtres en hors-d’œuvre, arrosées par quatre bouteilles de vin blanc, puis commandait le reste du repas. Douze côtelettes de pré-salé au naturel, un caneton aux navets, une paire de perdreaux rôtis, une sole normande, sans compter les fantaisies telles qu’entremets, fruits, poires de doyenné, dont il avalait plus d’une douzaine. »

 

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ActuaLitté, CC BY SA 2.0
 

Autre anecdote amusante qui résume assez bien le personnage Balzac et son lien à la nourriture, c’est l’histoire du dîner en prison. En avril 1836, Balzac séjourne en prison après avoir refusé de servir dans la garde nationale. Immédiatement, l’homme prévient son éditeur de son incarcération et lui demande de l’argent. L’éditeur arrive avec 200 francs – somme conséquente à l’époque que Balzac jugea dérisoire – et sans attendre Balzac commande un repas digne d’un roi dans sa cellule. Il y invite notamment son éditeur et propose entre autres à un compagnon d’infortune Eugène Sue qui refuse par rancune.

 

Balzac mourut à l’âge de 51 ans criblé de dettes qu’il esquivait depuis plusieurs années, mais il aura tout de même était un bon vivant profitant d’une vie de luxe.

 

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