Ah Genève... Probablement la plus grande maison de retraite au monde, et en même temps, une qualité de vie tout à fait époustouflante. La cité helvétique regorge d’une foison de restaurants des plus diversifiés : on en trouve pour tous les goûts en déambulant au fil des rues. Il fallait bien trouver un endroit pour ce restaurer, en ce soir de semaine. Et voici que l’on croise, juste après une Guiness en terrasse, un Tex Mex : le Mañana. Spécialités mexicaines, évidemment. En avant, Compañeros...
Si l’ambiance est modérément versée dans le monde latino, le Mañana brille avant tout par la richesse de sa carte, ouverte également aux végétariens : ensaladas, guacamole, chile con carne, ou encore quesadilla, tacos et autres enchiladas ou burritos. On retrouve ici l’ensemble des mets classiques de la cuisine tex mex. Chance, comme ce soir-là nous étions accompagnés, il a été possible de tester plusieurs plats. Et pour ce faire, le Mañana propose des spécialités en découvertes, les menus Fiesta, déclinés entre quatre variantes, Brava, Taxco, Guadalajara et Pancho Villa.
Deux bières Negra Modelo posées sur la table, et nous attendons les deux assiettes : la Guadalajara, qui contient enchilada de bœuf, burrito de poulet, un taquito de viande et le tout accompagné par une purée de haricots, du riz mexicain, et une petite décoration de tomates et salade verte. L’autre, le Pancho Villa contient une tortilla de maïs garnie de morceaux de poulet, une corbeille de guacamole, deux petits morceaux de chorizo, et une quesadilla de fromage.
Brava Pancho Villa
Outre la diversité des plats et cette belle idée que de proposer un peu de tout, nous avons été littéralement soufflés par la qualité du guacamole, son goût frais et puissant. Impossible, absolument, d’avoir affaire à un produit industriel, et pourtant le mois d’avril n’est pas le plus connu pour sa production d’avocats. L’ensemble manquera pour les plus gourmets d’un trait de piment supplémentaire pour donner un peu plus de relief encore aux aliments.
Mais pour autant, les plats sont finement réalisés, servis avec un large sourire, et véritablement délicieux, autant que consistants.
Rien à reprocher... si ce n’est le prix, mais on est en Suisse et il faut s’habituer à payer en moyenne 30 % de plus que ce que l’on aurait déboursé en France. Si les salaires sont en adéquation avec les tarifs, le touriste, lui, est toujours un peu déboussolé. Ici, deux plats, deux bières nous auront coûté près de 80 francs suisses, soit environ 75 €. On tousse un peu, mais on ne regrette, pour autant, pas le bon moment.
Brava Guadalajara
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