Plat du jour - Environnement

Scan Eat : projet d'un étudiant pour connaître les taux de pesticide

Ecrit par Feuillerat Jérémy le 08.07.2016

Un jeune ingénieur en dernière année à l’école nationale supérieure maritime du Havre (ENSM) a trouvé une idée pour mesurer le taux de pesticide sur les fruits et légumes avec un scanner. L’étudiant de 24 ans du nom de Simon Bernard a concouru et gagné un concours de l’État le « GreenTech Ecoles » pour pouvoir développer son idée, qu’il nomme le « Scan Eat ». En marge de ce projet, l’étudiant et inventeur travaille aussi sur un autre projet en rapport avec l’écologie, un sujet qu’il lui tient à cœur.

 
Fruit
Renoir Gaither by 2.0
 

Simon Bernard, un étudiant de 24 ans de l’école nationale supérieure maritime du Havre est le gagnant d’un concours lancé par le Ministère du Développement durable qui allie technologie et écologie. Le jeune ingénieur a remporté grâce à un concept, le « Scan Eat ». Ce concept reprend une technologie déjà existante comme il le raconte : « L’outil est déjà commercialisé (N.D.L.R. : un spectromètre infrarouge miniaturisé à la taille d’une petite clef USB), mais aucune application n’est pour lors développé, à part pour mesurer les calories, donc c’est ouvert aux développeurs en type open hardware ». Le logiciel en open hardware, Simon Bernard a l’idée de l’utiliser pour détecter la présence et le taux de pesticides dans les fruits et légumes. Son idée peut être résumée à réussir à faire l’algorithme qui traduit les données en quelque chose de lisible pour l’homme.

 

En remportant le concours lancé par l’état, le futur diplômé qui finit ses études en décembre 2016 aura un CDD qui commence en janvier 2017. Ainsi, il pourra se consacrer au développement de l’application avec un financement de l’état à hauteur de 150 000 € et l’appui d’experts qui travaillent pour l’état. L’homme ne serait pas contre monter une entreprise s’il est rejoint par d’autres équipes.

 

L’application et le scan a de grandes chances de bien fonctionner : « Beaucoup de gens sont intéressés pour le moment, j’ai été contacté par de nombreuses personnes, des futurs clients ou industriels, mais actuellement rien de concret » ajoute-t-il.

 

Pour le moment, le Breton d’origine n’est pas à 100 % dans le projet, car il finit ses études, mais il vient de commencer les études de faisabilité. L’ingénieur ajoute : « Le projet est faisable, mais l’on ne sait pas quand, ça peut être tout de suite ou dans 1 ou 2 ans. La question qui se pose est de savoir si la technologie est prête. Néanmoins, le projet semble viable. » Il n’y a toujours pas d’étude de marché à la vue de l’avancement du projet, mais Simon Bernard s’est rendu compte de l’engouement pour surveiller les taux de pesticides. Selon lui, « pas de soucis pour un marché, en plus, on me pousse à réaliser le projet », précise-t-il à 7 de Table.

 

L’inventeur n’a pour le moment aucune autre idée qui concerne l’agroalimentaire, mais, comme il le souligne, son sujet de prédilection est l’écologie. Ainsi, aujourd’hui il cherche à organiser une expédition maritime et transformer un bateau en « recycleur ». Il souhaite avec ce bateau récolter le plastique et le maximum de déchets sur la côte et en mer pour le revaloriser en carburant ou le recycler en plastique.

 

Simon Bernard est donc un jeune ingénieur en fin d’études optimiste dans ce que propose son pays sur les questions du développement durable : « Nous on essaye de traiter le problème et l’état le résout à la source, c’est assez encourageant ».


Via : Paris-Normandie

 

Mots-clés : Simon Bernard ingénieur - Scan Eat pesticides - invention développement durable

 

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https://7detable.com/article/environnement/scan-eat-projet-d-un-etudiant-pour-connaitre-les-taux-de-pesticide/708