Les paysans et paysannes du bio sont en colère. Certaines pratiques viennent à l'encontre du cachier des charges de la filière biologique, imitant ainsi les procédés de l'industrie massive. Agriculteurs, chefs et ONG se sont réunis pour lancer une pétition contre l'usage de serres chauffées pour les produits bio, que Libération relaye.
Mardi soir, la Fédération Nationale de l'Agriculture Biologique (Fnab) a lancé une pétition qui réclame l'interdiction du recours, en France, à des serres chauffées pour produire des fruits et des légumes bio. Appuyée par la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l'homme, mais aussi par Greenpeace et le Réseau Action-Climat, les agriculteurs bio ont déjà obtenus une cinquantaine de signatures de la part de nombreux chefs et restaurateurs engagés, tandis que le quotidien Libération s'est chargé de relayer l'information en avant-première. Tous ces acteurs souhaitent sensibiliser et infléchir le vote du Comité National de l'Agriculture Biologique qui aura lieu dans le courant de juillet et dont la décision pourrait s'avérer décisive pour l'avenir de la filière biologique.
Pour les agriculteurs du bio, l'heure est grave. Le marché bio s'est grandement développé ces dernières années et de nouveaux agents économiques ont débarqué en utilisant des pratiques infidèles au leitmotiv et au cachier des charges du bio, dans un soucis de rendements (évidemment). Arriverait-on à l'instant redouté d'un marché bio trop prisé pour recourir aux mêmes modes de production qu'à ses débuts ? Peut-être bien puisque les agriculteurs bio, en lançant cette pétition, dénoncent l'usage de procédés tels que les serres chauffées au gaz ou au fioul, destinées à produire en hors-saison, tomates ou encore concombres, ces fruits indisponibles en hiver. Ainsi, le système filière biologique, respectueux de l'environnement, soucieux de la diversité, semble menacé avec l'introduction de pratiques employées par le modèle conventionnaliste, arbitre d'une industrie massive.
Les auteurs ainsi que les signataires de la pétition assemblent aujourd'hui leur force, pour empêcher à temps ce basculement abérrant et incompatible avec les valeurs du biologique. Ils ont jusqu'au 11 juillet, date butoir avant le vote définitif du comité, pour faire valoir un modèle biologique fidèle aux cycles naturels des saisons puis réunir suffisamment de signatures, dictées par une opposition à l'industrialisation et par la volonté de protéger la planète en adoptant des comportements éco-responsables.
Pour les agriculteurs du bio, l'heure est grave. Le marché bio s'est grandement développé ces dernières années et de nouveaux agents économiques ont débarqué en utilisant des pratiques infidèles au leitmotiv et au cachier des charges du bio, dans un soucis de rendements (évidemment). Arriverait-on à l'instant redouté d'un marché bio trop prisé pour recourir aux mêmes modes de production qu'à ses débuts ? Peut-être bien puisque les agriculteurs bio, en lançant cette pétition, dénoncent l'usage de procédés tels que les serres chauffées au gaz ou au fioul, destinées à produire en hors-saison, tomates ou encore concombres, ces fruits indisponibles en hiver. Ainsi, le système filière biologique, respectueux de l'environnement, soucieux de la diversité, semble menacé avec l'introduction de pratiques employées par le modèle conventionnaliste, arbitre d'une industrie massive.
Les auteurs ainsi que les signataires de la pétition assemblent aujourd'hui leur force, pour empêcher à temps ce basculement abérrant et incompatible avec les valeurs du biologique. Ils ont jusqu'au 11 juillet, date butoir avant le vote définitif du comité, pour faire valoir un modèle biologique fidèle aux cycles naturels des saisons puis réunir suffisamment de signatures, dictées par une opposition à l'industrialisation et par la volonté de protéger la planète en adoptant des comportements éco-responsables.
Sources : Libération
Mots-clés : Biologique Environnement - Fruits Légumes - Agriculteurs Associations