Le fabriquant de produits agro-alimentaires Hénaff a annoncé de nouvelles réformes concernant les conditions d'élevage des cochons, de la part des 14 fermes partenaires en charge de l'exploitation. Cette évolution du modèle intensif breton prendra effet d'ici 2030, répondant ainsi à une demande sociétale insistante, amorcée par l'association L214, bienfaitrice de la cause animale, qui félicite l'engagement.
Moins de deux ans après l'enquête réalisée par l'association L214, Hénaff déclare qu'un projet a été mis en place afin de modifier les conditions d'élevage des cochons, avec l'espoir d'atteindre d'ici 2030, un modèle similaire à celui pratiqué par l'élevage bio. L'initiative de la marque s'est beaucoup accélérée depuis l'enquête réalisée par l'association en 2017. En effet, L214 est un organisme très actif qui compte plus de 50 enquêtes à son effigie, révélatrices des conditions d'élevage déplorables, de l'acheminement ainsi que de l'abattage des animaux. A l'appui, des vidéos chocs sont diffusées et lèvent le voile sur le dysfonctionnement des modes de production industriels.
Pour le producteur de pâté de cochon breton, le coup a été rude. L214 a su prouvé que la firme véhiculait une publicité mensongère, montrant des cochons en liberté pour faire la promotion de ses produits, alors que la réalité s'est révélée être aux antipodes des ciconstances promues. Les clichés rendus publics par l"association dépeignait des animaux entassés sur un sol de béton brut, côtoyant des cochons agonisants ou déjà morts et en phase de putréfaction. Les truies reproductrices étaient également confinées dans des cages exigües, restreignant toute mobilité. A l'issue de cette enquête, une pétition exigeant une reconsidération absolue des modes de production et d'élevage avait réuni plus de 67 000 signatures.
La viande la plus consommée par les Français est belle et bien le cochon, si bien qu'annuellement, 25 millions de cochons finissent à l'abattoir et 95% d'entre eux vivent un élevage intensif aux conditions effroyables. Un fait intolérable dans un monde où les animaux ne peuvent plus être réduits à des biens marchands et subir des phénomènes de maltraitance. C'est donc dans l'ère d'une société préoccupée par le bien-être animal et le soucis environnemntal, que l'engagement d'Hénaff survient comme une bonne nouvelle. Bientôt, les exploitations fournisseuses donneront de la litière aux cochons et offriront un extérieur plein air aux truies reproductrices ainsi qu'aux porcs voués à l'engraissement. Il est également prévu que les stalles, ces cages étriquées, soient interdites, tout comme les mutilations en tout genre (castration, coupage de queue, meulage de dents) pratiquées sur les porcelets. Une amélioration progressive en perspective que Sébastien Arsac, co-fondateur de L214 ne manque pas d'encourager "Avec cet engagement, Hénaff s'oriente vers une sortie du modèle intensif et montre la voie à la filière porcine bretonne. Tout un symbole !". Il faut dire que Hénaff n'a pas vraiment eu le choix et tant mieux. On regrette cependant que la promesse ne soit pas plus rapide...
Pour le producteur de pâté de cochon breton, le coup a été rude. L214 a su prouvé que la firme véhiculait une publicité mensongère, montrant des cochons en liberté pour faire la promotion de ses produits, alors que la réalité s'est révélée être aux antipodes des ciconstances promues. Les clichés rendus publics par l"association dépeignait des animaux entassés sur un sol de béton brut, côtoyant des cochons agonisants ou déjà morts et en phase de putréfaction. Les truies reproductrices étaient également confinées dans des cages exigües, restreignant toute mobilité. A l'issue de cette enquête, une pétition exigeant une reconsidération absolue des modes de production et d'élevage avait réuni plus de 67 000 signatures.
La viande la plus consommée par les Français est belle et bien le cochon, si bien qu'annuellement, 25 millions de cochons finissent à l'abattoir et 95% d'entre eux vivent un élevage intensif aux conditions effroyables. Un fait intolérable dans un monde où les animaux ne peuvent plus être réduits à des biens marchands et subir des phénomènes de maltraitance. C'est donc dans l'ère d'une société préoccupée par le bien-être animal et le soucis environnemntal, que l'engagement d'Hénaff survient comme une bonne nouvelle. Bientôt, les exploitations fournisseuses donneront de la litière aux cochons et offriront un extérieur plein air aux truies reproductrices ainsi qu'aux porcs voués à l'engraissement. Il est également prévu que les stalles, ces cages étriquées, soient interdites, tout comme les mutilations en tout genre (castration, coupage de queue, meulage de dents) pratiquées sur les porcelets. Une amélioration progressive en perspective que Sébastien Arsac, co-fondateur de L214 ne manque pas d'encourager "Avec cet engagement, Hénaff s'oriente vers une sortie du modèle intensif et montre la voie à la filière porcine bretonne. Tout un symbole !". Il faut dire que Hénaff n'a pas vraiment eu le choix et tant mieux. On regrette cependant que la promesse ne soit pas plus rapide...
Sources : L214
Mots-clés : Hénaff L214 - Cochons Elevages Industrie - Environnement