La France perd sa pole position, comme l'annonçait en octobre l'Organisation internationale du vin (OIV). Selon un rapport présenté à Rome par la Coldiretti, la principale confédération italienne de cultivateurs, l'Italie aurait été premier producteur mais aussi premier exportateur mondial du marché en 2015. Une bouteille sur cinq aurait été produite dans la Péninsule, dont les exportations annuelles atteindraient une valeur de 5,4 milliards d'euros sur l'année, chiffre record, en augmentation de 575% sur trente ans.
D'une année sur l'autre, les chiffres de l'Organisation internationale du vin indiquaient une hausse de la production transalpine de 10%, avec 48,9 millions d'hectolitres annuels, alors que celle française aurait stagné un peu à la traîne : à 47,3 millions. Malgré un déficit d'image en comparaison aux fruits du terroir français, les vins « made in Italy » ont aux dires de la Coldiretti « gagné en qualité », notamment grâce à une baisse préalable de la production et une augmentation des contrôles.
Quelques 66% des bouteilles italiennes vendues à l'étranger en 2015 sont « classées », en DOG/DOC (dénomination d'origine garantie/contrôlée) ou IGT (indication géographique typique). La part de ces appellations serait en progression dans les exportations du pays, et pour l'année l'Italie arriverait ainsi en tête des pays européens pour le nombre de ses vins classés (avec 73 DOCG, 332 DOC et 118 IGT).
Au rang des premiers consommateurs de vin italien on retrouve les Etats-Unis, avec 1,3 milliard d'euros d'importations annuelles, soit 13% de mieux par rapport à l'année précédente. Viennent ensuite et dans l'ordre l'Allemagne, puis le Royaume-Uni qui complètent le podium. Le marché chinois, en pleine expansion, a quant à lui importé 80 millions d'euros de vin italien, en augmentation de 18% comparé à 2014.
Parmi les appellations les plus en vogue sont énumérés Chianti, Brunello di Montalcino, Pinot grigio, Barolo et Prosecco. Les ventes de ce dernier auraient même surpassé celles du champagne en volume.
Sur un autre segment, plus marginal : l'Espagne revendique sa place de premier fournisseur mondial de vin en vrac avec 33% des parts de marché, loin devant les 14% de l'Italie ou les 6% de la France, selon l'Observatoire du marché du vin espagnol.
Quelques 66% des bouteilles italiennes vendues à l'étranger en 2015 sont « classées », en DOG/DOC (dénomination d'origine garantie/contrôlée) ou IGT (indication géographique typique). La part de ces appellations serait en progression dans les exportations du pays, et pour l'année l'Italie arriverait ainsi en tête des pays européens pour le nombre de ses vins classés (avec 73 DOCG, 332 DOC et 118 IGT).
Au rang des premiers consommateurs de vin italien on retrouve les Etats-Unis, avec 1,3 milliard d'euros d'importations annuelles, soit 13% de mieux par rapport à l'année précédente. Viennent ensuite et dans l'ordre l'Allemagne, puis le Royaume-Uni qui complètent le podium. Le marché chinois, en pleine expansion, a quant à lui importé 80 millions d'euros de vin italien, en augmentation de 18% comparé à 2014.
Parmi les appellations les plus en vogue sont énumérés Chianti, Brunello di Montalcino, Pinot grigio, Barolo et Prosecco. Les ventes de ce dernier auraient même surpassé celles du champagne en volume.
Sur un autre segment, plus marginal : l'Espagne revendique sa place de premier fournisseur mondial de vin en vrac avec 33% des parts de marché, loin devant les 14% de l'Italie ou les 6% de la France, selon l'Observatoire du marché du vin espagnol.
(via La revue du vin de France, Le Vif, La Tribune)
Mots-clés : marché économie - vin boisson - Italie Espagne France