Sans appel et définitivement, la corrida n’est plus inscrite au patrimoine immatériel français. Elle l’était depuis 2011, mais ça aura été une courte victoire pour les procorridas. Valls n’est pas de l’avis du Conseil d’État et défend cette tradition.
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Le pourvoi a été rejeté et les deux associations qui contestaient la décision de la cour administrative de Paris devront verser 3 000 EUR au comité radicalement anti-corrida (CRAC) et à l’association Droits des Animaux. Cette bataille médiatique a dépassé ces organisations et Manuel Valls a défendu l’association des villes taurines et l’observatoire national des cultures taurines. Alors que le cofondateur se réjouit de ce résultat, la polémique est relancée pendant une interview de Bourdin.
Ce fut un long combat. 5 ans de lutte acharnée pour obtenir une évidence, la corrida, séance de torture et d’agonie, n’a rien à faire avec les parfums de Grasse et la tarte Tatin David Courbet, Droit des Animaux
L’interview du Premier ministre a lieu le jour même du résultat, et il donne son ressenti avant de connaître la conclusion négative du Conseil. Manuel Valls sait qu’il va « dire quelque chose qui va amener à ce qu’on envahisse (son) antenne et (ses) blogs et tous les réseaux ». Sur RMC, Bourdin le pousse à valider que « ça serait stupide de l’interdire ».
« Il y a des traditions qui existent » en Camargue, et Manuel Valls y est beaucoup attaché. Avec le timbre de voix du président de la République, il conclut en disant : « Nous avons besoin chacun d’avoir des racines profondes ».
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