Les produits génétiquement modifiés ne seraient plus les bienvenus. Après la Chine, courant 2015, la Russie vient d’adopter un projet d’embargo visant à mettre fin à l’importation de produits à base de maïs ou de soja originaires des États-Unis. Ironiquement le secteur agricole américain, qui aurait déjà perdu plus de 427 millions $ en ventes de maïs chinoises, risque de payer le prix de ses normes hors-norme.
Avec cet embargo la Russie entend dire non aux produits contenant des OGM et revendique suffisamment d’espace et de ressources dans l’optique de produire des aliments biologiques et durables, selon le Premier ministre Medvedev. À la presse il a déclaré : « Moscou n’a aucune raison d’encourager la production de produits génétiquement modifiés ou de les importer dans le pays. Si les Américains aiment manger des OGM, laissons les en manger. »
Par ailleurs, le parlement russe a dernièrement suggéré la fixation d’une teneur maximale d’ingrédients transgéniques à hauteur de 0,9 % du produit fini, avec l’obligation pour le producteur d’avertir les consommateurs et d’étiqueter son produit en conséquence, si celui-ci venait à dépasser le dosage.
Plus de 30 pays ont interdit la culture des OGM mais aux États-Unis les lobbys de la biotechnologie et des produits chimiques n’auraient que trop bien muselé les États américains en termes d’information des consommateurs, en faisant adopter leur loi anti-étiquetage par le Congrès.
Bien que les citoyens ne le souhaitent généralement pas et que certaines cultures y soient interdites, l’Europe et la France importent de ces matières agricoles contenant des OGM, en provenance du marché américain, que ce soit sous forme de graines, de farines ou d’huiles.
(via Food World News)
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