Énergie renouvelable, énergie renouvelable alors qu’on nous rabat les oreilles depuis déjà plus d’une décennie, on se contente jusqu’à présent de prendre à la terre, à la mer ou à l’air cette énergie pour la plupart du temps, la transformer en électricité, ou parfois en chaleur. C’est déjà ça, pourrait-on dire, mais si on la transformait directement en mouvement. Quelque chose qu’on a fait pendant plusieurs siècles avant l’arrivée de la fée électricité et de l’utilisation des fossiles.
LAU SVENSSON, CC BY 2.0
C’est ce que s’attache à faire TOWT cette entreprise de Douarnenez situé entre Quimper et Brest qui remet depuis 2011 le transport maritime à la voile au goût du jour et avec un succès grandissant, il faut bien l’avouer.
Certes, ce mode de transport est encore un peu plus couteux que les moyens actuels, un peu plus couteux et un peu plus lents aussi. Mais pour certains produits le temps n’est pas aussi important, et l’impact financier pas aussi notable. Pour les produits de gamme supérieure par exemple, comme le vin. Cet écart de coût est notamment dû à la taille trop modeste des bateaux actuels, n'est pas rédhibitoire.
C’est le calcul qu’à fait Biocoop, en confiant une cargaison de 10T de Douro bio (appellation Portugaise du haut Douro) à la compagnie TOWT, le transport de cette précieuse marchandise à permis à la chaîne de supermarché bio de proposer ce vin en temps et en heure pour les fameuses foires aux vins de septembre.
Par cette action biocoop donne un peu de cohérence à l’appellation bio de ce vin. En effet à quoi bon, s’évertuer à produire un vin en préservant au mieux la nature si c’est pour balancer des dizaines de tonnes de CO2 dans l’atmosphère pour son transport. Cohérent également avec le choix du vin, puisque dans la vallée du Douro on transporte depuis longtemps le fruit de la vigne sur le fleuve. Et pour ce produit d’appellation qui est vendu un peu moins de 10€ la bouteille, les 10 ou 20 centimes supplémentaires qu’implique ce mode de transport ne sont pas trop handicapants.
Certes, ce mode de transport est encore un peu plus couteux que les moyens actuels, un peu plus couteux et un peu plus lents aussi. Mais pour certains produits le temps n’est pas aussi important, et l’impact financier pas aussi notable. Pour les produits de gamme supérieure par exemple, comme le vin. Cet écart de coût est notamment dû à la taille trop modeste des bateaux actuels, n'est pas rédhibitoire.
C’est le calcul qu’à fait Biocoop, en confiant une cargaison de 10T de Douro bio (appellation Portugaise du haut Douro) à la compagnie TOWT, le transport de cette précieuse marchandise à permis à la chaîne de supermarché bio de proposer ce vin en temps et en heure pour les fameuses foires aux vins de septembre.
Par cette action biocoop donne un peu de cohérence à l’appellation bio de ce vin. En effet à quoi bon, s’évertuer à produire un vin en préservant au mieux la nature si c’est pour balancer des dizaines de tonnes de CO2 dans l’atmosphère pour son transport. Cohérent également avec le choix du vin, puisque dans la vallée du Douro on transporte depuis longtemps le fruit de la vigne sur le fleuve. Et pour ce produit d’appellation qui est vendu un peu moins de 10€ la bouteille, les 10 ou 20 centimes supplémentaires qu’implique ce mode de transport ne sont pas trop handicapants.
La vallée du Douro, mat's eye, CC BY 2.0
Pour se développer et être compétitive financièrement, la société TOWT a besoin d’un plus grand bateau. Un voilier-Cargo est dans les cartons, actuellement à l’étude soutenue par l’ ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Énergie) pour embarquer près de 1000 tonnes de chargement. Pour le moment, on ne sait pas encore quand il verra le jour. Malgré ces contraintes, le carnet de commandes de la TOWT est plein, et ses bateaux transportent depuis 5 ans, vin, rhum, cacao, bières, whisky, cafés.. Et, si le prix du pétrole remonte un peu, il se pourrait même que ce mode de transport devienne rentable sans autres efforts.
En attendant, puisque ce fameux vin portugais du Douro n’a pas tourné au vinaigre pendant son voyage, félicitons l’initiative.
En attendant, puisque ce fameux vin portugais du Douro n’a pas tourné au vinaigre pendant son voyage, félicitons l’initiative.
Le Figaro
Mots-clés : Biocoop - OTWT - Vin bio Douro - transport à la voile