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Starbucks défi D.Trump, et c'est fort de café !

Ecrit par Le Comte De Monte-Cuisto le 07.02.2017

Le nouveau président des États-Unis à peine arrivé a marqué très vite son style et son empreinte à la tête de la plus grosse puissance mondiale. Une foultitude de décrets ont été signés en quelques jours pour marquer sa loyauté au programme annoncé, et ce malgré la controverse sur ses mesures les plus emblématiques. Les réactions des forces économiques du pays n'ont pas tardé, certaines sonnent comme des provocations, et le sont, mais d'autres sont de vrais engagements. C'est le cas pour Starbucks.

 

CC BY 2.0, MyLifeStory
 
Chez 7 de table, d'habitude, on n'aime pas les grandes chaînes, celles qui nourrissent leur chiffre d'affaires sur le dos d'une addiction au sucre de leurs clients qu'ils prennent soin d'entretenir, celles qui usent et abusent de législations pour s'enrichir partout dans le monde sans reverser un peu de leur gain au pays qui leur permettent. 

Mais on se doit d'être honnête et fair-play, alors quand le patron de Starbucks répond au décret du nouveau président anti-immigration en annonçant l'embauche de 10 000 réfugiés dans les cinq prochaines années, on se doit de saluer le panache. Et si le même PDG de Starbucks s'associe à Airbnb, dont le dirigeant partage le désaccord avec le décret de Mr. Trump, pour confirmer l'embauche de ces 10000 réfugiés et précisant que leur logement sera gratis... Là 7 de table dit, well done ! Et chapeau bas !

Ces deux-là ne sont pas les seuls à s'opposer ou au moins à exprimer leurs désaccords vis-à-vis de cette politique nouvelle. Bien sûr, on peut penser qu'ils défendent leurs propres intérêts, et c'est évidemment vrai, mais autant, et pas seulement. Puisque pour des entreprises multinationales comme Starbucks ou Airbnb il faut bien comprendre que l'éventuel surcoût d'exploitation que représente ce décret n'est pas majeure dans les comptes de ces géants qui font leur argent un peu partout sur la planète. La perte du vivier que représente cette main d'œuvre, mais aussi, matière grise extérieure serait bien plus préjudiciable. C'est également ce qu'on mit en avant Google, Facebook, Microsoft, Netflix... Les monstres de la silicone valley, sans être aussi déterminé que le patron de l'enseigne caféinée. Il faut dire que Donald, on peut vous appeler Donald n'est-ce pas ? Il faut dire que Donald, donc, leur a promis de grosses baisses d'impôts, entre autres. Ceux-là ont donc également exprimes leurs inquiétudes vis a vis des nouvelles mesures, mais de manière plus subtile et politique pour éviter la colère du canard, vous permettez qu'on vous appelle canard, Mr. Donald ?

Mais l'engagement franc et politique du Mr. Shultz (PDG de Starbucks) semble également faire des émules auprès des industries traditionnelles qui ont elles aussi êtes touchées par les menaces du président américain. Puisque, par exemple, Général Motors via son actionnariat dans la start-up LYFT (location de voitures sans chauffeur) a promis un don de 1 million de dollars à l'organisation de défense des droits civiques American Civil Liberties Union (ACLU), pour soutenir son action en justice contre ces restrictions à l'immigration.

Voilà qui redore (un peu) le blason du géant mondial du café, une prise de position osée et claire, il n'a plus qu'à divisé par 10 la quantité de sucre présente dans certaine de ces boissons, et on va finir par l'aimer ici !

SOURCE : Courrier International

 

Mots-clés : Starbucks - Donald Trump - Airbnb

 

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