On a adoré, impossible de ne pas en parler : le Ofyr était en démonstration pour l’inauguration du restaurant du chef Juan Alberaez, à l’hôtel Marignan. Au regret de tous, le jeune chef n’a pas utilisé l’appareil pour une démonstration du cinquième étage, mais il n’a pas manqué d’attirer l’attention. La nôtre tout particulièrement.
L’Ofyr attendait les curieux sur la terrasse de l’une des suites ouvertes aux invités. Majestueux, certes, mais intrigant, ce brasero-plancha connaît un grand succès aux Pays-Bas et en Belgique. La France est la prochaine étape de ses concepteurs, décidés à conquérir le territoire. Et les arguments ne manquent définitivement pas !
OFYR est à mi-chemin entre la sculpture moderne et l’œuvre d’art gastronomique : un principe deux en un qui véhicule convivialité et gastronomie, autour d’une esthétique épurée, sobre, délicate. On a littéralement adoré.
La vasque conique, montée sur un socle, permet d’allumer des feux de bois et la plaque d’acier circulaire, véritable plancha, sert à cuire viandes, poissons et légumes. Le tout est en acier Corten, auto-patiné, connu pour sa résistance aux intempéries, tout en conférant des propriétés thermiques idéales.
« Pièce décorative, source de chaleur, nouvelle manière de cuisiner, OFYR représente une réelle tendance de l’art de vivre en extérieur. Installé autour d’une piscine, sur une terrasse ou dans un jardin, OFYR allie le beau et le bon pour partager avec ses convives un moment festif et gourmet », assurent les fabricants.
La bestiole est assez lourde, 122 kg, et disponible en deux modèles : un diamètre 85/100 et un second de 100/100. Prix public : 1695 €, ce qui en fait un appareil assez luxueux, mais somme toute pas extravagant. On trouve des ensembles qui dépassent sans trop forcer les 2000 €, pas nécessairement avec un pareil style. Le modèle grand format sera proposé pour 1895 € – le tarif d’un barbecue fumoir, par exemple.
L’OFYR sera disponible dans quelques magasins Truffaut, et on peut déjà le retrouver chez le revendeur Barbecue & Co, spécialisé. « OFYR disposera prochainement de son propre site marchand, mais notre stratégie est d’axer sur la présence en salon et au cours d’événements pour présenter l’OFYR. »
Pas de partenariats spécifiques pour le moment que ce soit avec des éditeurs ou une marque d’huile, mais rien n’est exclu.
Le développement de la marque passera par les chefs que la société tente séduire. « Juan Alberaez a déjà cuisiné avec l’OFYR. Et l’on peut en trouver un dans le restaurant de Stephane Thoreton, un cinq étoiles situé à Megève. Pour l’instant, ce sont surtout des chefs étrangers qui se le sont approprié. »
Élégant et raffiné, l’OFYR sera un compagnon plaisant, discret, et qui prend soin des aliments.
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